Outils numériques gratuits pour se former au digital

Apprendre le numérique pour les pro : découvrez Cool Kit, la bibliothèque d’outils gratuits

Il n’y a pas si longtemps, on vous parlait d’éducation au numérique, tant dans cet article qu’au micro de notre podcast Tech IT Easy. Et notre sujet du jour s’en rapproche fortement, à la seule différence qu’on entre dans le numérique pro et non le numérique privé.

Dans sa première étude parue en mars 2025, l’Observatoire Pix des compétences numériques, révèle que « moins de 40 % des personnes en emploi en France possèdent un niveau d’autonomie suffisant pour tirer pleinement parti des outils numériques dans le milieu professionnel ».

Apprendre le numérique est donc devenu essentiel pour évoluer, collaborer et rester compétitif. Mais par où commencer ? Quels outils utiliser ? Quelles ressources sont fiables et simples d’accès ? Cet article répond à toutes ces questions… et vous présente Cool Kit, votre nouvelle boîte à outils pour progresser dans le digital pro.

Pourquoi apprendre le numérique aujourd’hui ?

Se former au numérique, dans le monde impitoyable du travail, s’avère être une attente implicite, au même titre que se tenir au courant de ce qu’il se passe dans son entreprise. Même si ce n’est pas toujours mentionné sur la fiche de poste, savoir utiliser efficacement les outils digitaux est devenu indispensable.

Pourquoi ? Parce que l’informatique est cross-canal, il relie les métiers, les équipes et les outils. On pourrait dire que l’informatique, c’est la bétonneuse du monde professionnel : chacun l’utilise à sa manière, mais tout le monde en a besoin pour faire avancer le chantier.

Que vous travailliez aux RH, en communication, à la Supply Chain ou à la Qualité, le numérique est un socle commun.

Et les recruteurs l’ont bien compris : avec la transformation digitale, la généralisation du télétravail, la montée des risques cyber et l’essor de l’IA, ces compétences sont désormais incontournables.

Reste un défi : comment se former efficacement sans se perdre dans la masse d’information disponible ?

Se former au numérique au travail

Se former au numérique facilement grâce à Cool Kit

Cool Kit, c’est une bibliothèque d’outils gratuits pour apprendre et progresser dans le numérique professionnel. Cette plateforme a été entièrement développée par Cool IT, notre agence informatique basée à Quimper.

L’objectif : rendre l’apprentissage du numérique accessible à tous, sans inscription payante ni prérequis technique, juste l’envie d’apprendre.

Que vous soyez chef.fe de projet, responsable d’équipe, alternant.e ou dirigeant.e, Cool Kit vous permet de :

  • apprendre à votre rythme,
  • explorer des sujets variés (cybersécurité, gestion de projet, création de site, IA, etc.),
  • renforcer vos compétences digitales de manière ludique et concrète.

Et le tout… gratuitement.

Une bibliothèque d’outils numériques gratuits

Les outils proposés dans Cool Kit sont issus de versions plus conséquentes que nous – l’agence Cool IT à Quimper – avons développées pour nos clients. Ils répondent tous à une problématique concrète que vous pourriez rencontrer au travail. Par exemple, notre dernier outil en date vous aide à préparer une montée en version d’un logiciel type ERP.

Chaque Cool Kit est composé de questions thématiques qui vous guident pas à pas pour identifier les défis et opportunités liés à vos outils numériques. De quoi gagner du temps et de l’assurance dans vos projets internes.

Comment démarrer sur Cool Kit ?

Prêt.e à apprendre le numérique et à booster vos compétences ? Rendez-vous sur Cool Kit et accédez directement à la bibliothèque d’outils gratuits.

Il vous est également possible de créer un compte ou de vous inscrire à la newsletter, pour recevoir en avant-première, l’accès à nos derniers outils.

Alors, prêt à vous lancer ?

Que vous soyez débutant.e, curieux.se ou déjà à l’aise avec les outils numériques, Cool Kit est la meilleure façon de progresser dans le digital pro sans contrainte.

Grâce à nos outils simples, ludiques et gratuits, vous gagnerez en autonomie et en confiance.

Et qui sait ? Vous serez peut-être celui ou celle qu’on appellera pour piloter le prochain projet numérique interne !

Prêt à apprendre le numérique dès aujourd’hui ?

Explorez Cool Kit gratuitement !

JE DECOUVRE

episode 2 podcast tech it easy education numérique

Éducation au numérique : pourquoi c’est essentiel pour tous·tes ?

Pour répondre à cette question, nous avons réuni sur notre Cool plateau trois expertes : Sophie Comte (Chut ! Média), Jennifer Elbaz (CNIL) et Clémence Retailleau (French Tech Brest Bretagne Ouest). Au micro de notre Cool Dev’, Erwan Moyon, elles analysent les enjeux de la parentalité numérique, la responsabilité des médias dans la perception des réseaux sociaux et les usages réels des adolescents… et ceux d’autres générations, comme les papimies.

Tout au long de cet épisode, nos expertes partagent conseils pratiques, ressources et clés pour trouver des solutions aux problématiques numériques, que vous soyez parents, adolescents ou entrepreneurs.

Qu’est-ce que l’éducation au numérique ?

« L’éducation au numérique est un dérivé de l’éducation aux médias et à l’information. Elle consiste à apprendre à s’informer en ligne, à déjouer les pièges des fake news […]. Elle élargit ensuite le champ de ces connaissances : comprendre le fonctionnement des algorithmes, l’économie de l’attention, l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale ou encore les enjeux de la citoyenneté numérique. Elle vise aussi à développer des compétences numériques pour les métiers de demain. »

Sophie Comte, cofondatrice du média Chut ! Magazine et Chut ! Explore

L’éducation au numérique, c’est bien plus qu’apprendre à utiliser un ordinateur, une suite bureautique ou un réseau social. C’est comprendre le monde connecté dans lequel nous vivons chaque jour et apprendre à exploiter le numérique de manière autonome et responsable.

Plus nous comprenons le fonctionnement du Web, de nos outils et de nos droits numériques, plus il devient facile de choisir les bons outils, de prendre du recul sur les contenus et d’éviter le stress lié aux usages numériques.

Sophie Conte cofondatrice Chut Media

Pourquoi est-il crucial de s’éduquer au numérique ?

Les ambitions d’instaurer une véritable éducation au numérique se heurtent à un climat de technophobie croissante, qui masque souvent des enjeux de contrôle des populations. Le numérique est trop souvent présenté sous l’angle de la peur : on restreint, on interdit, on limite l’accès, notamment pour les jeunes. Mais que disent ces interdictions de nos sociétés ?

Si l’on observe d’autres régions du monde — restrictions en Chine, surveillance en Iran, propagande numérique en Russie — on comprend rapidement que ne pas maîtriser le numérique peut mener à la perte de libertés citoyennes.

L’éducation au numérique permet, entre autres :

  • De développer son esprit critique, pour comprendre comment un algorithme influence nos choix, notamment lors de campagnes politiques ;
  • De protéger ses données et préserver sa vie privée ;
  • De réduire la fracture numérique, en égalisant les chances entre territoires, générations et milieux sociaux ;
  • D’intégrer la citoyenneté numérique, et comprendre que ce qui est illégal dans la vie réelle l’est aussi en ligne ;
  • D’accompagner les mutations économiques et professionnelles, dans un monde où chaque métier intègre une part de numérique.

Les risques du web — désinformation, cyberharcèlement, arnaques, dépendances — touchent particulièrement les personnes déjà vulnérables. Pour elles, l’éducation au numérique ouvre la porte à une émancipation réelle, en donnant les outils pour comprendre, agir et se protéger.

Les grands enjeux de l’éducation au numérique

L’éducation au numérique se heurte à plusieurs idées reçues : être né avec un smartphone, comme les digital natives, ne signifie pas tout maîtriser du numérique ; être de la génération X ne veut pas dire être fermé aux nouvelles technologies.

Le numérique englobe des disciplines qui s’apprennent, avec des enjeux variés :

  • Sociétaux : réduire la fracture numérique et faire du numérique un levier d’inclusion ;
  • Économiques : responsabiliser les professionnels pour une économie plus éthique et durable ;
  • Environnementaux : encourager des usages plus sobres et responsables ;
  • Politiques : garantir un cadre démocratique, lutter contre la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • Santé publique : préserver la santé mentale face à la surcharge informationnelle et à la dépendance aux écrans ou réseaux sociaux.

Ces défis visent un objectif commun : remettre l’humain au centre du numérique. C’est ce que défendent Sophie Comte (Chut ! Média), Jennifer Elbaz (CNIL) et Clémence Retailleau (French Tech Brest Bretagne Ouest) dans le nouvel épisode de Tech IT Easy, avec des conseils, initiatives locales et ressources pratiques pour agir concrètement :

Notre épisode "de l’éducation au numérique" en vidéo sur Youtube

La grande nouveauté de ce second épisode de podcast, c’est la possibilité de le suivre en vidéo, sur notre chaîne Youtube. De plus, chaque semaine, sur notre compte Instagram, une capsule vidéo fait le point sur un sujet de fond du podcast, vous pouvez les découvrir ici.

Tech It Easy - Épisode 2

Pour en savoir plus sur l’éducation au numérique, écoutez l’épisode complet sur Deezer, YouTube ou notre site internet.

Bonne écoute !

JE DECOUVRE

atelier d'éducation au numérique par Cool IT et Chut magazine

Des enjeux de l’éducation numérique en Finistère

C’est quoi un atelier d’exploration numérique ?

Le jeudi 19 juin dernier, deux cars chargés d’élèves que la chaleur n’a pas su abattre, ont déversés 60 élèves de sixième du collège Saint-Jean-Baptiste sur le parking de nos bureaux.

Les jeunes participant·e·s ont ensuite été répartis en 4 groupes distincts, chacun·e·s accueillis par les journalistes du Chut! Média.

Au programme, 3 cartes des mondes numériques à explorer :

  • l’Archipel de la Tech, pour se sensibiliser au numérique éthique
  • les Routes du Numérique, pour apprendre la citoyenneté numérique
  • l’Océan des données, pour savoir comment protéger ses données personnelles

Ces supports illustrés et ludiques invitent les ados à réfléchir à leurs usages numériques et leurs effets sur leurs vies, celles de leurs ami·e·s, leurs familles…

Chaque participant est également invité à partager son avis, son expérience et ses connaissances sur des sujets qui les touchent particulièrement dans leur quotidien : temps d’écran, cyberharcèlement, orientation, égalité des chances,…

Au fur et à mesure des échanges, des questions des journalistes, iels ont pu ajuster ensemble leurs repères : ce qui se fait en ligne, ce qui est légal, ce qui peut atteindre l’autre, soi-même, ou son cercle proche, ce qu’on peut faire pour avoir l’expérience la plus cool possible !

Pssst, ces ateliers sont organisés dans le cadre de sorties pédagogiques, et sont entièrement gratuits. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter, qu’on vous mette en relation avec les organisatrices du Chut! Explore.

Ça m'intéresse

Après 3h d’atelier, nos jeunes explorateurs des mondes numériques, repartent avec leur propre version des cartes d’explorations, un max de goodies, et un bon goûter (quand même).

Nous concernant, cet atelier c’était une première, et le bilan n’est que positif ! Nous restons persuadés que la clé d’un usage plus éthique et plus responsable du numérique, passe avant tout par l’éducation de toustes. L’éducation des ados en premier lieu, étant parmi les publics les plus prescripteurs des tendances d’usage, mais aussi les plus fragilisés.

 

Sensibiliser les enfants, mais aussi les adultes

Les ateliers des Explorations Numériques nous ont permis une chose essentielle : rencontrer les jeunes dans leur univers, et mieux cerner les défis à relever pour les embarquer vers des usages plus sûrs. Ils nous ont aussi mis en lumière les raisons des écarts d’usage entre les enfants, les ados, et les adultes. Loin de blâmer les adultes, ces ateliers nous ont permis d’identifier ce sur quoi les adules doivent se former, pour guider les plus jeunes.

Et vous savez quoi ? On a profité de la présence de Sophie Comte (Chut! Media), Jennifer Elbaz (CNIL) et Clémence Retailleau (French Tech Brest Ouest), pour enregistrer un nouvel épisode de Tech IT Easy sur ces sujets.

 

A travers les expertises croisées de chacune, l’épisode aborde le sujet de l’éducation au numérique sous divers angles comme la parentalité, la conformité, le territoire, les écarts générationnels ou encore, la difficulté pour les institutionnels de rendre la sensibilisation numérique attractive.

 

Tech It Easy - Épisode 2

On ne vous spoile pas tout !

L’épisode, à paraitre à la rentrée, sera disponible sur Deezer et notre site internet.
Vous pouvez d’ores et déjà nous y suivre et rattraper le 1er épisode sur l’Internet Zombie : « Internet n’existe pas »

JE RATTRAPE

Kool Fest #1 : comment l’événement des 10 ans de Cool IT va devenir un rendez-vous annuel ?

Un événement pour célébrer un territoire qu’on aime

Articulé sur deux jours, le Kool Fest a pris ses quartiers à Quimper, à Creach Gwen — pile là où Cool IT a planté son drapeau il y a trois ans. Entre deux confinements et une grosse dose d’enthousiasme, Fen et Erwan, les deux fondateurs, ont été accueillis par la Technopole de Quimper. Ils ont vite compris qu’ici, il y avait de quoi faire : de l’espace, des idées, et un vrai terrain de jeu pour bâtir un projet à la hauteur de leurs ambitions.

« A Paris, le secteur de la Tech est plus orienté vers le changement constant. A peine un projet se concrétise, qu’il faut déjà le changer. On était arrivé à un moment de notre carrière où l’on avait envie de créer du numérique plus durable, et plus utile. C’est à Quimper, qu’on a trouvé cette place pour contribuer et faire sens. »

Fen & Erwan – fondateurs de l’agence Cool IT

Trois ans plus tard, l’agence est bien ancrée sur le territoire. Son client le plus éloigné ? Le Groupe Valdys… à Douarnenez (oui, on reste locaux, mais costauds). C’est surtout en Sud-Finistère que l’agence rayonne, avec une part importante de projets de développement de logiciels métier sur-mesure, ou de changement de logiciel vieillissant. Entre 2 déploiements, la Cool Team prend le temps également de développer des projets maison qui avancent bien comme Asgora, le rapport d’étonnement connecté, actuellement en test chez Maison Cadiou, un poids lourd de l’industrie bretonne.

Le Kool Fest, c’était notre façon à nous de célébrer tout ça : le chemin parcouru, ce qu’on construit aujourd’hui, et ce qu’on imagine pour demain en terres gwen ha du.

Equipe groupe valdys Kool Fest 10 ans Cool IT

Ouverture du Kool Fest : Cool IT voit son avenir en .bzh

Comment affirmer son engagement territorial concrètement, quand on travaille sur le web, un univers aussi concret qu’un nuage ? En passant de coolitagency.fr a coolit.bzh !

Le passage de notre site internet en .bzh c’est plus qu’un simple changement de domaine : c’est un geste fort, symbolique et stratégique. On s’offre une identité numérique claire, celle de l’agence de développement informatique, la plus cool du Finistère.

Ce moment important a été célébré, avec un parrain de choix : David Lesvenan, président de l’association .BZH, la toute première extension régionale française, dont les actions locales et internationales visent à préserver et partager le patrimoine breton à travers le Web.

« Le .bzh, ce n’est pas qu’une extension internet. C’est un marqueur d’identité, un outil de visibilité, et un levier d’attractivité pour la Bretagne. À travers lui, on affirme notre culture, notre territoire, et notre ambition de faire rayonner la Bretagne dans le monde numérique. »

David Lesvenan, président de l’association Point BZH

Au-delà de ses enjeux de marketing territorial et de marketing digital, le .BZH s’inscrit aussi dans les enjeux du numérique souverain. Il ne s’agit pas de se couper du monde, mais d’être en mesure de diversifier les acteurs du numériques, afin de limiter les monopoles et les dépendances.

Ces enjeux passent par des actions parfois surprenantes, et pourtant bien concrète comme :

  • Des collaborations avec Unicode, afin de proposer des emojis ;
  • Des ateliers Wikipédia, pour apprendre à écrire et modérer des fiches sur le patrimoine culturel breton ;
  • Des actions de promotion de la langue bretonne, afin de l’intégrer dans les services de traduction automatique ;
  • Des services de cybersécurité du quotidien, pour protéger et améliorer la performance de nos sites web avec des outils indépendants…

Et encore pleins d’autres initiatives, qu’on a déjà prévu de vous faire découvrir au détour d’un podcast, sur Tech IT Easy.

Des conférences pour rendre le numérique plus clair, plus cool

La volonté de l’agence n’a pas changé depuis sa création en 2015 : rendre l’informatique plus clair et plus cool pour tout le monde. C’est à travers ce leitmotiv que la toute la Cool Team a animé plusieurs prises de parole.

Une matinée pour inspirer les néophytes qui se demandent comment appréhender leur projet informatique :
  • Une table ronde sur les bénéfices d’une approche par le Risque, en présence de David Constans Risk Manager (ORICA Consult / SRE29) et Jimmy Quessandier (Directeur Orcom Quimper)
  • Un retour d’expérience de notre client Valdys Groupe, sur un des projets les plus ambitieux de la Cool Team, le changement de l’intégralité de leur logiciels métier, en 1 an, sur 4 sites géographiques différents

Une après-midi pour ouvrir les portes de l’agence à nos pairs, et parler de nos méthodologies de travail, notre approche du code. Ces conférences sont à retrouver en replay sur notre chaîne Youtube :

Comment s’adapter à un langage qu’on ne connait pas ?

Dans cette conférence, on vous partage notre méthodo maison :
– Les bonnes étapes pour t’y mettre (vraiment)
– Nos retours d’expérience sur le terrain
– Et une technique qui peut (presque) te rendre polyglotte du code

Découvrir la conférence

Comment on cadre un projet IT quand on est une petite équipe ? Dans cette conférence, on vous partage notre méthodo maison :
– Itérative, parce que la souplesse, c’est la clé.
– Qualitative, parce qu’on aime quand ça marche et que c’est bien fait.
– Éprouvée, parce qu’on l’a peaufinée pendant 10 ans à coups de projets réels, de tests, et d’appropriation d’outils.

Découvrir la conférence

Des ateliers pour prendre part à l’éducation numérique des jeunes publics

Pour notre 2ème journée du Kool Fest, il était essentiel pour nous d’organiser un événement pour les jeunes publics (vous n’êtes certainement pas passer à côté de nos interventions à la Mission Locale de Quimper).

La sensibilisation, ça peut commencer très jeune ! Pour nous, avant de sensibiliser, il faut surtout éduquer ! C’est pour cela que nous misons sur l’éducation au numérique des jeunes publics. Pas seulement pour les accompagner à monter en compétences, mais aussi pour les guider vers des usages du web plus éthiques.

En partenariat avec Chut! Média, nous avons accueilli 60 élèves du collège Saint-Jean-Baptiste, pour leur faire profiter de 3 ateliers d’exploration numérique Chut! Explore :

  • L’archipel de la tech, en collaboration avec La Poste Mobile
    Tels des explorateurs, nos jeunes participants sont partis à la conquête des nombreux territoires du numérique comme l’île du kiff, l’île de la déconnexion, l’anse du partage ou encore, la mer de l’IA...
  • Les routes du numériques, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
    Ici l’objectif est de lire et comprendre la Charte pour l’éducation à la culture et à la citoyenneté du numérique, de manière plus ludique ! En naviguant à travers les routes du numérique, on identifie comment utiliser internet de manière sûre et respectueuse pour soi, et pour les autres
  • L’océan des données, en partenariat avec la CNIL
    Au cours de cet atelier, les participant·e·s sont invités à se questionner sur leur rapport à la donnée, ce qu’ils disent d’eux en ligne, quelles sont les bonnes pratiques à adopter, comment se protéger et protéger les autres

Afin de creuser davantage le sujet de l’éducation numérique, le 2ème jour du Kool Fest s’est ensuite clôturée par l’enregistrement du prochain épisode de Tech IT Easy, en compagnie de :

  • Sophie Comte, Co-fondatrice de Chut! Média et coordinatrice des ateliers Chut! Explore
  • Jennifer Elbaz, Chargée de mission à l’éducation numérique pour la CNIL
  • Clémence Retailleau, Chargée de mission pour la French Tech Bretagne Ouest

Cette première édition du Kool Fest a dépassé de loin nos ambitions de départ. La Cool Team ne peut qu’être reconnaissante pour tous les retours super cool qu’on a reçus. Un grand merci tout particulier à nos intervenant·e·s qui ont grandement enrichi cet événement.

C’est promis, il y aura bien d’autres Kool Fest 😉.

À l’année prochaine !

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Comment sécuriser son entreprise avec des logiciels Open Source ?

Chaque année, 370.000 logiciels Open Source sont téléchargés dans le monde. Le dernier rapport de Sonatype, appelé « State of the Software Supply Chain 2020 » a même identifié que 29% de ces logiciels possédaient des vulnérabilités, soit un tiers du marché actuel de l’Open Source. En 2021, le nombre d’attaques utilisant des vulnérabilités Open Source a augmenté de 650%

La plus importante et dernière en date concerne l’exploitation d’une vulnérabilité appelée Log4Shell. Cette vulnérabilité a été détectée dans le logiciel Log4Js, lui-même utilisé par le logiciel Apache, solution utilisée par des dizaines de milliers de site web.

Cet évènement a remis au centre des préoccupations les conditions d’utilisation des logiciels Open Source, les pratiques de maintenance et de financement.

#1 — Open Source, de quoi parle-t-on ?

Un logiciel Open Source, ou logiciel libre, est un programme informatique dont le code est publiquement accessible. N’importe qui peut y accéder, le modifier et en distribuer le code. L’Open Source existe depuis que l’informatique existe.

Le modèle de développement d’un logiciel Open Source est différent d’un logiciel propriétaire :

  •  Il se repose sur le travail bénévole de communautés de développpeur·ses, à maintenir le code du logiciel sans demander de contrepartie financière
  •  Il s’enrichit de manière collaborative, n’importe qui, tant qu’iel en a les compétences peut contribuer à améliorer le code
  • Il est censé entièrement responsabiliser les utilisateur·rices, qui peuvent eux-mêmes l’exploiter comme iels le souhaitent

La fiabilité d’un logiciel Open Source est donc fortement associée aux développeur·ses qui le maintiennent. Les solutions les plus fiables, comme celles de Red Hat (1er éditeur mondial de solutions Open Source), sont gratuits pour les utilisateur·rices les plus débrouillard·es, payants pour celles et ceux qui souhaitent bénéficier d’un service similaire à une version propriétaire.

En dehors de ce modèle, la gratuité totale peut amener à des problématiques de mise à jour, sécurité, de performance, d’ergonomie…

#2 — Que renforce les dernières cyber actus des problématiques du Logiciel Libre ?

Depuis Log4Shell, on réalise que les risques cyber, qui ciblent les failles de l'Open Source, peuvent être subtiles mais ne sont pas inédites. Tels que l’exploitation de codes vulnérables, le sabotage de logiciels, le découragement des développeur·ses…

Les raisons sont diverses :

  • Peu ou pas d’audit interne en amont ;
  • Peu ou pas de vérification de la qualité du code ;
  • Surcharge de travail des développeur·ses Open Source ;
  • Maintenance peu réalisée après la mise en production …

90% des programmes informatiques existants utiliseraient des modules Open Source pour fonctionner. Cela sous-entend que la majorité des programmes du marché sont dépendants de leur fiabilité.

Du fait de cette dépendance, il y a un réel enjeu à valoriser l'Open Source d’une part, et d’autre part à renforcer les politiques de maintenance.

3 — Pourquoi financer les développements Open Source ?

Le développement Open Source n’est pas gratuit pour ses créateur·rices. Il demande du temps, souvent pris sur le temps libre de développeur·ses passionné·es. Pour en tirer profit, il est primordial de valoriser les communautés qui font vivre ce milieu, afin qu’iels aient les moyens de proposer des solutions plus fiables.

Les modèles de rémunération peuvent être divers :

  • Recruter un·e développeur·se et/ou un expert en interne pour travailler sur la maintenance ;
  • Rémunérer directement les développeur·ses Open Source, si iels proposent des services de maintenance ;
  • Financer des programmes Open Source : collectifs, formation, entreprise spécialisée, initiatives gouvernementales...

Néanmoins, il faut garder en tête que l’Open Source ne fonctionne pas pour tout. Cela requiert un véritable questionnement sur la dépendance informatique et sur sa propre politique de maintenance, de sécurité.

4 — Mais du coup, doit-on arrêter d'exploiter les logiciels Open Source ?

Non ! L’Open Source contribue à l’enrichissement de l’informatique.

Il permet :

  • d’accélérer l’innovation
  • de maintenir l’accessibilité logiciel aux organisations plus modestes
  • d’expérimenter des produits

Ce n’est pas le modèle d’organisation qui est à revoir, mais l’exploitation des logiciels.  

Pour citer Sylvain Abélard, ingénieur logiciel chez Faveod : « Le soucis n’est pas les gratuit, c’est de mal exploiter le gratuit. »

Pour une meilleure exploitation des logiciels libres, il faut donc :

  • Être en mesure de se responsabiliser, calibrer leur dépendance et investir davantage sur la maintenance, la sécurité
  • Soit fournir des contreparties justes aux acteur·rices de l’Open Source

Ainsi, les organisations pourraient être en mesure d’entretenir un cercle vertueux. La traçabilité des développements contribueraient à la fois au maintien des valeurs de l’Open Source, mais aussi au maintien des organisations de ses exploitants.  


 


Décryptage Sécurité : que retenir de l'incendie d'un datacenter OVH ?

En mars dernier, l’incendie du Datacenter de OVH a secoué le monde informatique. Près de 3,6 millions de sites web et sous-domaines, hébergés chez le n°1 du cloud européen, se sont retrouvés indisponibles pendant plusieurs jours. Pour certains, c’est l’ensemble de leurs données qui a été perdu.

Cet événement a ainsi mis en exergue le besoin pour les entreprises, petites comme grandes, de se munir d’un plan de continuité (PCA) pour éviter un arrêt d’activité soudain. Pour cela, il est important d’en comprendre les objectifs, les actions à entreprendre pour le définir et les avantages que cela apporte à terme.

#1 - Quels sont les objectifs d’un PCA ?

Un Plan de Continuité d’Activité a pour objectif de garantir le maintien de l’activité de l’entreprise en cas de sinistre majeur (cyberattaque, catastrophe naturelle, incendie, pandémie…), et plus particulièrement, de maintenir le fonctionnement du système d’information. Il permet de réduire les risques d’arrêt d’activité et de préparer l’entreprise à des événements imprévus.

Il se formalise par la réalisation d’un document référentiel regroupant un ensemble de procédures à mettre en place, d’une analyse de risques à laquelle on associe un plan d’action, des rôles et des niveaux de responsabilités.

Ce référentiel nécessite du temps, mais peu d’investissement en fonction de l’internalisation ou externalisation de l’étude. Le choix d’un prestataire se décide en fonction de l’appétence aux risques de l’entreprise. Si le risque est une notion nouvelle, il peut être intéressant d’externaliser.

#2 - Comment mettre en place un PCA ?

Dans un premier temps, il est indispensable de définir une gouvernance sécurité comprenant un·e responsable, avec des connaissances en termes de sécurité, qui pilotera ce projet.

Sa première tâche est d’identifier tous les actifs critiques de l’entreprise :  une donnée, une application ou un logiciel, une ressource humaine – dont l’indisponibilité impacterait fortement l’activité de l’entreprise.

Pour cela, il faut réaliser une analyse de risques qui intègre une analyse d’impact, une définition des niveaux de risques, un inventaire de l’ensemble des facteurs de risques pouvant impacter l’entreprise et les moyens disponibles pour mitiger ces risques.

A l’issu de cette analyse, il est nécessaire de valider les plans de mitigation[1] associés à chaque risque en les alignant à la stratégie globale et aux moyens réels de l’entreprise. Pour rappel, un PCA a pour objectif de maintenir l’activité essentiel de l’entreprise, il n’a pas vocation à maintenir l’entièreté des activités.

Enfin, l’ensemble de ces informations doivent être inscrits dans le document référentiel dans lequel on intègre également des rôles, des niveaux de responsabilités pour chaque plan de mitigation ainsi qu’un planning. Ce planning doit intégrer à minima les futurs tests de gestion de crise en réel, les fréquences de mise à jour des procédures et les dates de revue de l’analyse de risques.

#3 – Pourquoi mettre en place un PCA ?

Définir un PCA représente un avantage stratégique pour l’entreprise sur plusieurs aspects :

  • Le maintien de l’activité opérationnelle : Grâce au PCA, l’activité critique peut continuer de fonctionner, même en mode dégradé[2], et ainsi permettre de réduire les pertes de marché, l’immobilisation des équipes, et les incidents contractuels.
  • Un avantage concurrentiel : Face à des concurrents moins bien préparés, qui seraient dans une situation similaire, le PCA représente une opportunité de rassurer les clients acquis sur la stabilité de l’entreprise mais aussi d’en attirer de nouveaux.
  • Une opportunité RH : Les salariés sont sensibilisés aux sujets sécurité et risques. Ils sont également rassurés par la fiabilité de leur organisation en cas de crise ou de situations imprévues qui viendrait à impacter leur activité.

L’incendie malheureux d’OVH démontre l’importance de se munir d’un PCA en cas de défaillance d’un de ses prestataires ou de l’apparition d’un sinistre majeur. Le PCA est considéré comme un surcoût pour l’entreprise, pourtant des actions simples et peu onéreuses permettent de garder une bonne maîtrise des risques impactant l’entreprise. Ainsi, que l’on soit une TPE ou une PME, on s’assure de réduire les risques lié à un arrêt d’activité. Concernant les actions plus complexes à mettre en œuvre, ils doivent s’inscrire dans la stratégie globale de l’entreprise afin d’en accepter les risques en cas de non-réalisation.


[1] Définition « Plan de mitigation » : Plan de mise en œuvre de mesures destinées à atténuer les conséquences d’un risque

[2] Définition « Mode Dégradé » : Situation où tout ou partie d’une entité organisée doit fonctionner sans ses ressources habituelles, humaines et matérielles