Apprendre le numérique pour les pro : découvrez Cool Kit, la bibliothèque d’outils gratuits
Il n’y a pas si longtemps, on vous parlait d’éducation au numérique, tant dans cet article qu’au micro de notre podcast Tech IT Easy. Et notre sujet du jour s’en rapproche fortement, à la seule différence qu’on entre dans le numérique pro et non le numérique privé.
Dans sa première étude parue en mars 2025, l’Observatoire Pix des compétences numériques, révèle que « moins de 40 % des personnes en emploi en France possèdent un niveau d’autonomie suffisant pour tirer pleinement parti des outils numériques dans le milieu professionnel ».
Apprendre le numérique est donc devenu essentiel pour évoluer, collaborer et rester compétitif. Mais par où commencer ? Quels outils utiliser ? Quelles ressources sont fiables et simples d’accès ? Cet article répond à toutes ces questions… et vous présente Cool Kit, votre nouvelle boîte à outils pour progresser dans le digital pro.
Pourquoi apprendre le numérique aujourd’hui ?
Se former au numérique, dans le monde impitoyable du travail, s’avère être une attente implicite, au même titre que se tenir au courant de ce qu’il se passe dans son entreprise. Même si ce n’est pas toujours mentionné sur la fiche de poste, savoir utiliser efficacement les outils digitaux est devenu indispensable.
Pourquoi ? Parce que l’informatique est cross-canal, il relie les métiers, les équipes et les outils. On pourrait dire que l’informatique, c’est la bétonneuse du monde professionnel : chacun l’utilise à sa manière, mais tout le monde en a besoin pour faire avancer le chantier.
Que vous travailliez aux RH, en communication, à la Supply Chain ou à la Qualité, le numérique est un socle commun.
Et les recruteurs l’ont bien compris : avec la transformation digitale, la généralisation du télétravail, la montée des risques cyber et l’essor de l’IA, ces compétences sont désormais incontournables.
Reste un défi : comment se former efficacement sans se perdre dans la masse d’information disponible ?

Se former au numérique facilement grâce à Cool Kit
Cool Kit, c’est une bibliothèque d’outils gratuits pour apprendre et progresser dans le numérique professionnel. Cette plateforme a été entièrement développée par Cool IT, notre agence informatique basée à Quimper.
L’objectif : rendre l’apprentissage du numérique accessible à tous, sans inscription payante ni prérequis technique, juste l’envie d’apprendre.
Que vous soyez chef.fe de projet, responsable d’équipe, alternant.e ou dirigeant.e, Cool Kit vous permet de :
- apprendre à votre rythme,
- explorer des sujets variés (cybersécurité, gestion de projet, création de site, IA, etc.),
- renforcer vos compétences digitales de manière ludique et concrète.
Et le tout… gratuitement.
Une bibliothèque d’outils numériques gratuits
Les outils proposés dans Cool Kit sont issus de versions plus conséquentes que nous – l’agence Cool IT à Quimper – avons développées pour nos clients. Ils répondent tous à une problématique concrète que vous pourriez rencontrer au travail. Par exemple, notre dernier outil en date vous aide à préparer une montée en version d’un logiciel type ERP.
Chaque Cool Kit est composé de questions thématiques qui vous guident pas à pas pour identifier les défis et opportunités liés à vos outils numériques. De quoi gagner du temps et de l’assurance dans vos projets internes.
Comment démarrer sur Cool Kit ?
Prêt.e à apprendre le numérique et à booster vos compétences ? Rendez-vous sur Cool Kit et accédez directement à la bibliothèque d’outils gratuits.
Il vous est également possible de créer un compte ou de vous inscrire à la newsletter, pour recevoir en avant-première, l’accès à nos derniers outils.
Alors, prêt à vous lancer ?
Que vous soyez débutant.e, curieux.se ou déjà à l’aise avec les outils numériques, Cool Kit est la meilleure façon de progresser dans le digital pro sans contrainte.
Grâce à nos outils simples, ludiques et gratuits, vous gagnerez en autonomie et en confiance.
Et qui sait ? Vous serez peut-être celui ou celle qu’on appellera pour piloter le prochain projet numérique interne !
Prêt à apprendre le numérique dès aujourd’hui ?
Explorez Cool Kit gratuitement !
Éducation au numérique : pourquoi c’est essentiel pour tous·tes ?
Pour répondre à cette question, nous avons réuni sur notre Cool plateau trois expertes : Sophie Comte (Chut ! Média), Jennifer Elbaz (CNIL) et Clémence Retailleau (French Tech Brest Bretagne Ouest). Au micro de notre Cool Dev’, Erwan Moyon, elles analysent les enjeux de la parentalité numérique, la responsabilité des médias dans la perception des réseaux sociaux et les usages réels des adolescents… et ceux d’autres générations, comme les papimies.
Tout au long de cet épisode, nos expertes partagent conseils pratiques, ressources et clés pour trouver des solutions aux problématiques numériques, que vous soyez parents, adolescents ou entrepreneurs.
Qu’est-ce que l’éducation au numérique ?
« L’éducation au numérique est un dérivé de l’éducation aux médias et à l’information. Elle consiste à apprendre à s’informer en ligne, à déjouer les pièges des fake news […]. Elle élargit ensuite le champ de ces connaissances : comprendre le fonctionnement des algorithmes, l’économie de l’attention, l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale ou encore les enjeux de la citoyenneté numérique. Elle vise aussi à développer des compétences numériques pour les métiers de demain. »
Sophie Comte, cofondatrice du média Chut ! Magazine et Chut ! Explore
L’éducation au numérique, c’est bien plus qu’apprendre à utiliser un ordinateur, une suite bureautique ou un réseau social. C’est comprendre le monde connecté dans lequel nous vivons chaque jour et apprendre à exploiter le numérique de manière autonome et responsable.
Plus nous comprenons le fonctionnement du Web, de nos outils et de nos droits numériques, plus il devient facile de choisir les bons outils, de prendre du recul sur les contenus et d’éviter le stress lié aux usages numériques.

Pourquoi est-il crucial de s’éduquer au numérique ?
Les ambitions d’instaurer une véritable éducation au numérique se heurtent à un climat de technophobie croissante, qui masque souvent des enjeux de contrôle des populations. Le numérique est trop souvent présenté sous l’angle de la peur : on restreint, on interdit, on limite l’accès, notamment pour les jeunes. Mais que disent ces interdictions de nos sociétés ?
Si l’on observe d’autres régions du monde — restrictions en Chine, surveillance en Iran, propagande numérique en Russie — on comprend rapidement que ne pas maîtriser le numérique peut mener à la perte de libertés citoyennes.
L’éducation au numérique permet, entre autres :
- De développer son esprit critique, pour comprendre comment un algorithme influence nos choix, notamment lors de campagnes politiques ;
- De protéger ses données et préserver sa vie privée ;
- De réduire la fracture numérique, en égalisant les chances entre territoires, générations et milieux sociaux ;
- D’intégrer la citoyenneté numérique, et comprendre que ce qui est illégal dans la vie réelle l’est aussi en ligne ;
- D’accompagner les mutations économiques et professionnelles, dans un monde où chaque métier intègre une part de numérique.
Les risques du web — désinformation, cyberharcèlement, arnaques, dépendances — touchent particulièrement les personnes déjà vulnérables. Pour elles, l’éducation au numérique ouvre la porte à une émancipation réelle, en donnant les outils pour comprendre, agir et se protéger.
Les grands enjeux de l’éducation au numérique
L’éducation au numérique se heurte à plusieurs idées reçues : être né avec un smartphone, comme les digital natives, ne signifie pas tout maîtriser du numérique ; être de la génération X ne veut pas dire être fermé aux nouvelles technologies.
Le numérique englobe des disciplines qui s’apprennent, avec des enjeux variés :
- Sociétaux : réduire la fracture numérique et faire du numérique un levier d’inclusion ;
- Économiques : responsabiliser les professionnels pour une économie plus éthique et durable ;
- Environnementaux : encourager des usages plus sobres et responsables ;
- Politiques : garantir un cadre démocratique, lutter contre la désinformation et la manipulation des opinions ;
- Santé publique : préserver la santé mentale face à la surcharge informationnelle et à la dépendance aux écrans ou réseaux sociaux.
Ces défis visent un objectif commun : remettre l’humain au centre du numérique. C’est ce que défendent Sophie Comte (Chut ! Média), Jennifer Elbaz (CNIL) et Clémence Retailleau (French Tech Brest Bretagne Ouest) dans le nouvel épisode de Tech IT Easy, avec des conseils, initiatives locales et ressources pratiques pour agir concrètement :
- Chut ! Magazine et Chut ! Explore : magazines disponibles à l’abonnement
- Carte « Océan des données » : pour enfants dyslexiques et professeurs
- Manga CNIL Agence Privacy : sur la protection des données personnelles
- Infolettre CNIL
- Association Diversidays
- Guide IA égalitaire — Laboratoire de l’Égalité
- Événement Femmes et Numérique
Notre épisode "de l’éducation au numérique" en vidéo sur Youtube
La grande nouveauté de ce second épisode de podcast, c’est la possibilité de le suivre en vidéo, sur notre chaîne Youtube. De plus, chaque semaine, sur notre compte Instagram, une capsule vidéo fait le point sur un sujet de fond du podcast, vous pouvez les découvrir ici.
Tech It Easy - Épisode 2
Pour en savoir plus sur l’éducation au numérique, écoutez l’épisode complet sur Deezer, YouTube ou notre site internet.
Bonne écoute !
Des enjeux de l’éducation numérique en Finistère
C’est quoi un atelier d’exploration numérique ?
Le jeudi 19 juin dernier, deux cars chargés d’élèves que la chaleur n’a pas su abattre, ont déversés 60 élèves de sixième du collège Saint-Jean-Baptiste sur le parking de nos bureaux.
Les jeunes participant·e·s ont ensuite été répartis en 4 groupes distincts, chacun·e·s accueillis par les journalistes du Chut! Média.
Au programme, 3 cartes des mondes numériques à explorer :
- l’Archipel de la Tech, pour se sensibiliser au numérique éthique
- les Routes du Numérique, pour apprendre la citoyenneté numérique
- l’Océan des données, pour savoir comment protéger ses données personnelles
Ces supports illustrés et ludiques invitent les ados à réfléchir à leurs usages numériques et leurs effets sur leurs vies, celles de leurs ami·e·s, leurs familles…
Chaque participant est également invité à partager son avis, son expérience et ses connaissances sur des sujets qui les touchent particulièrement dans leur quotidien : temps d’écran, cyberharcèlement, orientation, égalité des chances,…
Au fur et à mesure des échanges, des questions des journalistes, iels ont pu ajuster ensemble leurs repères : ce qui se fait en ligne, ce qui est légal, ce qui peut atteindre l’autre, soi-même, ou son cercle proche, ce qu’on peut faire pour avoir l’expérience la plus cool possible !

Pssst, ces ateliers sont organisés dans le cadre de sorties pédagogiques, et sont entièrement gratuits. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter, qu’on vous mette en relation avec les organisatrices du Chut! Explore.
Après 3h d’atelier, nos jeunes explorateurs des mondes numériques, repartent avec leur propre version des cartes d’explorations, un max de goodies, et un bon goûter (quand même).
Nous concernant, cet atelier c’était une première, et le bilan n’est que positif ! Nous restons persuadés que la clé d’un usage plus éthique et plus responsable du numérique, passe avant tout par l’éducation de toustes. L’éducation des ados en premier lieu, étant parmi les publics les plus prescripteurs des tendances d’usage, mais aussi les plus fragilisés.
Sensibiliser les enfants, mais aussi les adultes
Les ateliers des Explorations Numériques nous ont permis une chose essentielle : rencontrer les jeunes dans leur univers, et mieux cerner les défis à relever pour les embarquer vers des usages plus sûrs. Ils nous ont aussi mis en lumière les raisons des écarts d’usage entre les enfants, les ados, et les adultes. Loin de blâmer les adultes, ces ateliers nous ont permis d’identifier ce sur quoi les adules doivent se former, pour guider les plus jeunes.
Et vous savez quoi ? On a profité de la présence de Sophie Comte (Chut! Media), Jennifer Elbaz (CNIL) et Clémence Retailleau (French Tech Brest Ouest), pour enregistrer un nouvel épisode de Tech IT Easy sur ces sujets.

A travers les expertises croisées de chacune, l’épisode aborde le sujet de l’éducation au numérique sous divers angles comme la parentalité, la conformité, le territoire, les écarts générationnels ou encore, la difficulté pour les institutionnels de rendre la sensibilisation numérique attractive.
Tech It Easy - Épisode 2
On ne vous spoile pas tout !
L’épisode, à paraitre à la rentrée, sera disponible sur Deezer et notre site internet.
Vous pouvez d’ores et déjà nous y suivre et rattraper le 1er épisode sur l’Internet Zombie : « Internet n’existe pas »
Kool Fest #1 : comment l’événement des 10 ans de Cool IT va devenir un rendez-vous annuel ?
Un événement pour célébrer un territoire qu’on aime
Articulé sur deux jours, le Kool Fest a pris ses quartiers à Quimper, à Creach Gwen — pile là où Cool IT a planté son drapeau il y a trois ans. Entre deux confinements et une grosse dose d’enthousiasme, Fen et Erwan, les deux fondateurs, ont été accueillis par la Technopole de Quimper. Ils ont vite compris qu’ici, il y avait de quoi faire : de l’espace, des idées, et un vrai terrain de jeu pour bâtir un projet à la hauteur de leurs ambitions.
« A Paris, le secteur de la Tech est plus orienté vers le changement constant. A peine un projet se concrétise, qu’il faut déjà le changer. On était arrivé à un moment de notre carrière où l’on avait envie de créer du numérique plus durable, et plus utile. C’est à Quimper, qu’on a trouvé cette place pour contribuer et faire sens. »
Fen & Erwan – fondateurs de l’agence Cool IT
Trois ans plus tard, l’agence est bien ancrée sur le territoire. Son client le plus éloigné ? Le Groupe Valdys… à Douarnenez (oui, on reste locaux, mais costauds). C’est surtout en Sud-Finistère que l’agence rayonne, avec une part importante de projets de développement de logiciels métier sur-mesure, ou de changement de logiciel vieillissant. Entre 2 déploiements, la Cool Team prend le temps également de développer des projets maison qui avancent bien comme Asgora, le rapport d’étonnement connecté, actuellement en test chez Maison Cadiou, un poids lourd de l’industrie bretonne.
Le Kool Fest, c’était notre façon à nous de célébrer tout ça : le chemin parcouru, ce qu’on construit aujourd’hui, et ce qu’on imagine pour demain en terres gwen ha du.

Ouverture du Kool Fest : Cool IT voit son avenir en .bzh
Comment affirmer son engagement territorial concrètement, quand on travaille sur le web, un univers aussi concret qu’un nuage ? En passant de coolitagency.fr a coolit.bzh !
Le passage de notre site internet en .bzh c’est plus qu’un simple changement de domaine : c’est un geste fort, symbolique et stratégique. On s’offre une identité numérique claire, celle de l’agence de développement informatique, la plus cool du Finistère.
Ce moment important a été célébré, avec un parrain de choix : David Lesvenan, président de l’association .BZH, la toute première extension régionale française, dont les actions locales et internationales visent à préserver et partager le patrimoine breton à travers le Web.

« Le .bzh, ce n’est pas qu’une extension internet. C’est un marqueur d’identité, un outil de visibilité, et un levier d’attractivité pour la Bretagne. À travers lui, on affirme notre culture, notre territoire, et notre ambition de faire rayonner la Bretagne dans le monde numérique. »
David Lesvenan, président de l’association Point BZH
Au-delà de ses enjeux de marketing territorial et de marketing digital, le .BZH s’inscrit aussi dans les enjeux du numérique souverain. Il ne s’agit pas de se couper du monde, mais d’être en mesure de diversifier les acteurs du numériques, afin de limiter les monopoles et les dépendances.
Ces enjeux passent par des actions parfois surprenantes, et pourtant bien concrète comme :
- Des collaborations avec Unicode, afin de proposer des emojis ;
- Des ateliers Wikipédia, pour apprendre à écrire et modérer des fiches sur le patrimoine culturel breton ;
- Des actions de promotion de la langue bretonne, afin de l’intégrer dans les services de traduction automatique ;
- Des services de cybersécurité du quotidien, pour protéger et améliorer la performance de nos sites web avec des outils indépendants…
Et encore pleins d’autres initiatives, qu’on a déjà prévu de vous faire découvrir au détour d’un podcast, sur Tech IT Easy.
Des conférences pour rendre le numérique plus clair, plus cool
La volonté de l’agence n’a pas changé depuis sa création en 2015 : rendre l’informatique plus clair et plus cool pour tout le monde. C’est à travers ce leitmotiv que la toute la Cool Team a animé plusieurs prises de parole.
- Une table ronde sur les bénéfices d’une approche par le Risque, en présence de David Constans Risk Manager (ORICA Consult / SRE29) et Jimmy Quessandier (Directeur Orcom Quimper)
- Un retour d’expérience de notre client Valdys Groupe, sur un des projets les plus ambitieux de la Cool Team, le changement de l’intégralité de leur logiciels métier, en 1 an, sur 4 sites géographiques différents

Une après-midi pour ouvrir les portes de l’agence à nos pairs, et parler de nos méthodologies de travail, notre approche du code. Ces conférences sont à retrouver en replay sur notre chaîne Youtube :
Comment s’adapter à un langage qu’on ne connait pas ?
Dans cette conférence, on vous partage notre méthodo maison :
– Les bonnes étapes pour t’y mettre (vraiment)
– Nos retours d’expérience sur le terrain
– Et une technique qui peut (presque) te rendre polyglotte du code
Comment on cadre un projet IT quand on est une petite équipe ? Dans cette conférence, on vous partage notre méthodo maison :
– Itérative, parce que la souplesse, c’est la clé.
– Qualitative, parce qu’on aime quand ça marche et que c’est bien fait.
– Éprouvée, parce qu’on l’a peaufinée pendant 10 ans à coups de projets réels, de tests, et d’appropriation d’outils.
Des ateliers pour prendre part à l’éducation numérique des jeunes publics
Pour notre 2ème journée du Kool Fest, il était essentiel pour nous d’organiser un événement pour les jeunes publics (vous n’êtes certainement pas passer à côté de nos interventions à la Mission Locale de Quimper).
La sensibilisation, ça peut commencer très jeune ! Pour nous, avant de sensibiliser, il faut surtout éduquer ! C’est pour cela que nous misons sur l’éducation au numérique des jeunes publics. Pas seulement pour les accompagner à monter en compétences, mais aussi pour les guider vers des usages du web plus éthiques.
En partenariat avec Chut! Média, nous avons accueilli 60 élèves du collège Saint-Jean-Baptiste, pour leur faire profiter de 3 ateliers d’exploration numérique Chut! Explore :
- L’archipel de la tech, en collaboration avec La Poste Mobile
Tels des explorateurs, nos jeunes participants sont partis à la conquête des nombreux territoires du numérique comme l’île du kiff, l’île de la déconnexion, l’anse du partage ou encore, la mer de l’IA...
- Les routes du numériques, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
Ici l’objectif est de lire et comprendre la Charte pour l’éducation à la culture et à la citoyenneté du numérique, de manière plus ludique ! En naviguant à travers les routes du numérique, on identifie comment utiliser internet de manière sûre et respectueuse pour soi, et pour les autres
- L’océan des données, en partenariat avec la CNIL
Au cours de cet atelier, les participant·e·s sont invités à se questionner sur leur rapport à la donnée, ce qu’ils disent d’eux en ligne, quelles sont les bonnes pratiques à adopter, comment se protéger et protéger les autres

Afin de creuser davantage le sujet de l’éducation numérique, le 2ème jour du Kool Fest s’est ensuite clôturée par l’enregistrement du prochain épisode de Tech IT Easy, en compagnie de :
- Sophie Comte, Co-fondatrice de Chut! Média et coordinatrice des ateliers Chut! Explore
- Jennifer Elbaz, Chargée de mission à l’éducation numérique pour la CNIL
- Clémence Retailleau, Chargée de mission pour la French Tech Bretagne Ouest
Cette première édition du Kool Fest a dépassé de loin nos ambitions de départ. La Cool Team ne peut qu’être reconnaissante pour tous les retours super cool qu’on a reçus. Un grand merci tout particulier à nos intervenant·e·s qui ont grandement enrichi cet événement.
C’est promis, il y aura bien d’autres Kool Fest 😉.
À l’année prochaine !
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Le Kool Fest : 2 jours de conférences Tech à Quimper
Le Kool Fest : 2 jours de conférences Tech à Quimper

Les 18 et 19 juin prochains, l’agence Cool IT souffle ses 10 bougies à Quimper !
Pour célébrer cet anniversaire, nous organisons le Kool Fest : deux jours d’échanges, d’idées et d’inspiration autour des opportunités d’innovation numérique à Quimper. L’événement est gratuit et s’adresse aux professionnels de la tech en Finistère : développeurs-développeuses, chefs de projet, DSI, product managers, étudiant·e·s, mais pas que…Comme le jargon est toujours super simple chez Cool IT, c’est aussi accessible pour les débutants !
10 ans de Cool projets en Finistère
Fondée à Paris en 2015, Cool IT a choisi en 2022 de poser ses valises à Quimper. Depuis, nous contribuons activement à la transformation numérique du territoire, au service des entreprises locales, et des acteurs publics.
Le Kool Fest est pour nous l’occasion de remercier notre écosystème, partager nos retours d’expériences et réaffirmer nos engagements en tant que développeurs et développeuses de proximité.
La team fraichement arrivée à Quimper 👉

Deux conférences tech à Quimper, ouvertes à tout le monde
Parce que le savoir mérite d’être partagé, nous proposons deux conférences gratuites et publiques, le mardi 18 juin après-midi.
Conférence 1 : Comment s’adapter à un langage qu’on ne connaît pas ?
Qui n’a pas connu l’arrivée d’un nouveau projet codé avec un langage qu’on ne maîtrise pas ? Parce que trop ancien pour avoir été appris en formation ? Ou tout simplement parce qu’on n’a jamais eu l’opportunité de coder avec ?
Maîtriser un langage informatique, c’est maîtriser une langue à part entière, avec son vocabulaire, sa syntaxe et sa grammaire. Être polyglotte, ce n’est pas donné à tout le monde, et bien dans le code aussi ! Il existe plusieurs astuces pour parvenir à passer à un nouveau langage, malgré la barrière du code.
Erwan et Florence, nos Cool Devs, partageront avec vous toutes leurs techniques pour répondre à cette problématique.

- Se vendre quand on cherche un nouveau poste de développeur-développeuse
- S'adapter et monter en compétence sur un projet dont on ne maîtrise pas les stacks
- Recruter des développeurs et développeuses, quand on sait que les technologies de l'entreprise ne peuvent pas évoluer pour le marché de l’emploi
Conférence « Comment s’adapter à un langage qu’on ne connait pas ? » par nos Cool Développeur·euses Erwan, Florence et Fen. 14h30.
Gratuit, entrée sur inscription.
Conférence 2 : Un projet codé par Cool IT, ça ressemble à quoi ?
Si vous nous connaissez déjà, que vous avez trainé sur notre page « À propos » ou lu nos posts LinkedIn, vous savez que nos valeurs et notre philosophie de développement, c’est sacré. C’est tellement sacré qu’on est allé jusqu’à développer notre propre méthodo, nos propres outils, nos propres process. Parce que la communication et le besoin client sont au cœur de notre travail – bien avant le développement – on souhaite montrer une autre manière d’aborder les projets. On vous embarque en immersion dans notre méthode : outils maison, process éprouvés, retours d’expérience, et vision très “Cool IT” du développement logiciel.
Conférence « Un projet codé par Cool IT, ça ressemble à quoi ? » par l’équipe Cool IT. 15h00.
Gratuit, entrée sur inscription.

Enregistrement live du podcast Tech IT Easy
On l’avait annoncé ici et sur les internets, notamment notre page Instagram, qui recense les moments de l’émission en vidéo : on a sorti un podcast. Développé par des techos déconstruits, qui décortiquent des concepts informatiques afin de rendre le domaine cool, simple et attractif. On s’est notamment fait la main lors de notre premier épisode sur le thème brulant de l’Internet mort.
Le 19 juin, on enregistre en public le deuxième épisode de notre podcast Tech IT Easy. Le thème :
« Éducation au numérique : quels enjeux ? ». Dérivé de l’Éducation aux médias, l’Éducation au numérique est devenu le nouvel angle d’attaque des professionnels de la Tech, pour sensibiliser les internautes, de tout âge, à des usages numériques plus sûrs et plus éthiques.
- Sophie Comte, cofondatrice de Chut! Magazine
- Jennifer Elbaz, chargée de mission à l’Éducation au numérique, pour la CNIL
- Clémence Retailleau, chargée de mission French Tech Bretagne Ouest
Cet enregistrement fait suite à une journée d’atelier d’exploration numérique, co-organisé avec Chut! Explore et la CNIL, avec des élèves de 6ème du collège Saint Jean Baptiste à Quimper.
Podcast Tech IT Easy, épisode 2 : « Éducation au numérique : quels enjeux ? ».
16h30. Gratuit, entrée sur inscription.
Un événement tech inclusif et gratuit à Quimper
Tous les temps forts publics du Kool Fest sont gratuits et ouverts à tous : professionnels de la tech, usagers, étudiant·e·s, enfants et parents, ou simples curieux.
Rejoignez-nous pour vivre un événement tech à la fois ludique et humain, en plein cœur du Finistère.
Inscription gratuite ici 👇
Who Run The Tech 2024 : Ce que les dev’ de la Cool Team ont appris
En novembre dernier, la Cool Team a empaqueté son goûter et sa trousse de crayons, direction Rennes pour faire le plein d’enseignements auprès des speakeuses de Who Run The Tech. On vous l’avait dit dans notre newsletter (faut la lire, vous ratez un truc), on ne sort pas souvent de nos bureaux, mais quand on le fait, on ne rigole pas avec nos choix d’événement.
Ça fait un moment, mais ce n’est jamais trop tard quand il y a quelque chose à transmettre
Nos développeurs ont ainsi pu tester le degré de leur savoir sur différents domaines allant de la cybersécurité aux pratiques du craft, en passant par des approches de code pure, de conception, d’organisation du travail. Parce que c’est aussi, et surtout ça, le métier de dév, c’est entraîner sa curiosité, cultiver la remise en question de ses acquis, et nourrir ses compétences auprès de ses pairs.
Erwan, Florence et Marie vous proposent un top 5 des conférences auxquelles ils ont pu participer tout au long d’une journée d’événement comptabilisant pas moins d’une trentaine de conférences, quickies et ateliers. On va vous parler des choses qu’on a apprises, celles qui nous ont marquées et ce qu’on compte faire de ces nouveaux savoirs dans notre métier de tous les jours.
On n'a pas pu tout voir, mais on a assisté à tout ça

JAMing with Performance - Alex Palma
Erwan, notre Cool ingénieur, a assisté à la conférence d’Alex Palma, développeuse font-end chez Zenika Brest, portant sur la Jamstack.
De quoi on parle ?
La Jamstack, acronyme de Javascript API Markup, est une approche, une architecture utilisée pour construire des sites web. Elle a été créée en 2015 par Mathias Biilmann, PDG de la firme de cloud computing Netlify.
L’objet de la conférence mettait en lumière l’obsolescence critiquée de cette architecture. Décrite comme « trop vieille » et « plus adaptée » par les développeurs, notamment face aux évolutions du secteur (les sites ultra personnalisés et très dynamiques), ou à l’apparition de frameworks plus modernes comme Next.js, entre autres.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
Aujourd’hui, la Jamstack est encore massivement utilisée, sans que cette étiquette soit forcément collée sur ses lignes de code. C’est une pratique qui est entrée dans les fondements du développement front-end, pour en faire complètement partie. Elle permet notamment de travailler sur un front autonome et autosuffisant, permettant de créer des applications réfléchies sous l’angle de l’écoconception.
La désuétude n’est pas une caractéristique de la Jamstack qui reste pertinente pour des projets relativement simples et statiques, comme des sites vitrine, des landing pages, ou la création de blogs. L’approche se révélera moins adaptée pour des projets interactifs, où le dynamique est omniprésent.
Qu’est-ce qu’on va appliquer ?
L’adage « Être statique par défaut et appliquer de la complexité s’il faut » est une pratique intéressante mise en avant par Alex qui propose de profiter de la Jamstack pour ce qu’elle a à offrir d’efficace et de stable, à savoir minimiser les couches successives de dynamismes quand il n’y a pas d’objectif concret.

TDD, décortiqué, pratiqué, démystifié - Jacqueline Rwanyindo
Nos deux développeuses Florence et Marie sont pu participer à l’atelier proposé par Jacqueline Rwanyindo, Ingénieure logiciel, chez Ippon Technologies abordant la pratique du TDD.
De quoi on parle ?
Le TDD est une pratique Craft qui permet de concevoir des logiciels par itérations successives très courtes. Chaque itération est réalisée grâce à la résolution d’un problème dédié, via l’exécution de tests, et la prise en compte de feedback. Le code n’est créé qu’en dernière étape, et a pour vocation d’être le plus simple possible.
L’une des pratiques les plus courantes, et les plus répandues en TDD, est le « Baby Steps », expliqué lors de l’atelier via la réalisation du kata FizzBuzz.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
Le kata met en lumière l’importance de la rédaction de tests en amont de la rédaction du code. Prévoir ses tests permet de :
- Alléger la charge mentale
- Organiser son travail
- Gagner du temps pour produire un code de qualité, puisque cette réflexion force les développeur.eures à anticiper les anomalies
Qu’est-ce qu’on va appliquer ?
La rédaction de listes de tests est une pratique que l’on compte appliquer dans nos méthodologies, suivant deux temporalités : en phrase de conception et en phase de développement (production de code).

Améliorer l'implémentation du feature flip pour réussir à avoir du flow - Dorra Bartaguiz
Nous étions plusieurs membres de l’agence à assister à cette conférence, quelque peu intrigués par le titre et encore plus par le contenu. Dorra Bartaguiz, CTO chez Arolla, a magiquement transformé l’utilisation du « feature flip » en une liste de do’s and dont’s, pour finalement ne nous donner qu’une seule et bonne raison d’utiliser cette fonction : éviter de le faire. Malin.
De quoi on parle ?
Le Feature flipping est un mécanisme permettant d’activer, ou désactiver une fonctionnalité directement en production, sans avoir à re-déployer du code.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
Le feature flipping s’avère parfois problématique. On le déploie pour contrer les conséquences d’un code mal conçu, pour activer/désactiver un bout code non terminé, ou activer/désactiver une fonctionnalité qui vient d’être livrée, mais qui ne correspondrait pas à la demande du client.
Dorra Bartaguiz a créé cette conférence dans le but de désamorcer la mauvaise utilisation du feature flip, mais aussi et surtout, d’améliorer son utilisation chez les dévs.
Elle a présenté différentes méthodes de mise en action du feature flip, qui sont courantes, et plus ou moins saines comme :
- Trunk base developpement : Travailler sur le tronc commun du code, pas de branches
- Branch base development : Utiliser une seule feature par branche, avec un merge en fin de développement
- Livraison partielle : Éviter l’effet tunnel pour réduire le cycle de vie des branches
- Activation selon contexte : Activer/désactiver selon des situations, des déclencheurs précis
- Dépendance externe : Activer/désactiver des fonctions selon les usages des utilisateurs finaux
Pour ne pas succomber à la solution de facilité, Dorra propose une alternative sécuritaire et pérenne : le Circuit breaker.

Qu’est-ce qu’on va appliquer ?
Même si, de base, la technique du feature flip est peu utilisée dans les principes de développement de nos Cool Devs, elle reste une méthode intéressante de part ce qu’elle révèle. Elle appuie l’importance de réfléchir avant de coder. Réfléchir sa conception est essentiel pour éviter l’abus du feature flip, qui en plus de rendre impossible la maintenance d’une application, ne permet pas de créer du code simple et clair.
La réflexion de la conception passe par le découpage des tâches en amont, l’implication du Métier et des Utilisateurs finaux, méthodo déjà largement inscrite dans nos principes de dev, mais qu’on peut étoffer grâce au mind mapping.

Décodons nos pipelines : Comprendre pour mieux déployer - Hafsa Elmaizi
Nos trois développeurs ont assisté à la conférence de Hafsa Elmaizi, Développeuse Back-End chez SII, pour tenter d’en apprendre plus au sujet des pipelines CI/CD.
De quoi on parle ?
Un pipeline est une série d’étapes à suivre lorsqu’on déploie du code, qui permet de vérifier la qualité du code, sa sécurité et sa fiabilité. Les pipelines permettent également de déployer automatiquement le code sur un serveur.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
Comprendre ses pipelines, c’est cool ! Savoir écrire ses pipelines, c’est encore plus cool ! Généralement pris en charge par les DevOps, la configuration de pipeline par les développeur.euses comporte de nombreux avantages :
-
- Responsabilisation des équipes de développement sur le déploiement
- Alignement des équipes de dev et devOps
- Détection et résolution rapide d’erreurs de déploiement
- Optimisation sur la qualité de code
- Anticipation et adaptabilité en cas d’incident et autres
Grâce à cette compétence, on peut facilement :
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- Lancer des tests unitaires & d’intégration
- Réaliser des tests de charge
- Tester différents niveaux de sécurité (code, dépendance, etc.)
- S’assurer des livraisons continues vérifiées
Qu’est-ce qu’on va appliquer ?
Des templates de configuration de pipelines existent et ils pourraient se révéler intéressants à étudier, dans le cadre de nos projets futurs.

Représentation des scénarios d'attaques avancées - Valérie Viet Triem Tong
Notre développeuse-to-be Marie a assisté à la conférence de Valérie Viet Triem Tong, Professeure en Cybersécurité à la CentraleSupelec, et chercheuse, sur les scénarii plus ou moins longs d’attaques sur des systèmes d’information.
De quoi on parle ?
Valérie Viet Triem Tong propose de plonger avec elle dans son sujet d’étude de prédilection, sujet auquel elle a déjà dédié 10 ans de sa carrière, les APT.
APT signifie « Advanced Persistent Threats », et désigne un attaquant avec un objectif, qui va prendre le temps nécessaire, parfois des années, pour s’infiltrer dans un SI. Les APT sont les attaques les plus difficiles à reconnaître et à anticiper. Ce type d’attaque étant très peu documentée du fait du protectionnisme des entreprises sur cette typologie de crise interne.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
Malgré le manque de ressources et de data, un Cyber Kill Chain est créé en 2011, permettant d’identifier plusieurs étapes dans les attaques APT :
- Entrée dans le SI par une des nombreuses entrées : à ce stade, l’attaquant ne sait pas vraiment où il se trouve, et doit donc « explorer » autour de lui
- Propagation dans le réseau : prendre le maximum d’informations, jusqu’à trouver le service cible, souvent de manière visible
- Il disparaît, travaille en parallèle pour simuler l’attaque grâce aux infos qu’ils a récupérées. Cette phase d’essai/erreur peut durer des semaines, mois ou années avant de produire une version « finalisée » d’intrusion
- Il revient avec son attaque consolidée
Bien que les premiers modèles apparaissent, le manque de données réelles freine la recherche. En effet, une application attaquée sera très souvent immédiatement, ne permettant pas de garder une photo de l’instant T de l’attaque.
Pour remédier à cette pénurie, Valérie Viet Triem Tong lance un appel aux entreprises favorables à un travail avec son équipe, dans le but de faire avancer les recherches scientifiques pour faire évoluer le modèle, en collaboration avec Pirat/’) ;, son collectif de chercheur.euses.
Qu’est-ce qu’on va appliquer ?
Les conseils simples, mais efficaces, de Valérie sur les réflexes cybers accessibles :
– Changer son mot de passe régulièrement
– Éviter les doublons d’identifiants
– Mettre en place routine régulière de ces changements
Autant de pratiques que l’on souhaite enseigner de manière systématique à nos clients, comme un devoir professionnel, notre serment d’Hippocrate à nous.
EN RÉSUMÉ
Who Run The Tech s’affirme, année après année, comme un événement incontournable dans le paysage de la tech, grâce à la richesse de ses interventions et à sa vision inclusive et engagée. En donnant la parole à des femmes expertes du secteur, cet événement ne se limite pas à transmettre des savoirs : il agit comme un levier de changement, en mettant en lumière les problématiques d’inclusivité et leurs conséquences sur l’innovation. Une initiative inspirante qui, au-delà de rassembler, invite chacun et chacune à repenser le futur de la tech de manière plus juste et équitable.







